mardi 4 novembre 2008

Ma problématique

Commençons donc par le commencement, par l’élément qui déclencha la problématique dont je vais traiter au cours de cette recherche, soit le manque considérable de filles en Chine.

Tout a commencé le 1er septembre 1980[1] quand la politique de l’enfant unique[2] a été instaurée. Ce n’est peut-être pas l’année exacte où tout a débuté, mais il reste que l’imposition de cette nouvelle politique restreignait chaque couple à un seul enfant par famille et donc, les limitait pour ce qui est du « choix »[3] premier de Mère Nature. Sachant « évidemment » qu’avoir un garçon était beaucoup plus utile, puisque ce sont les fils qui transmettent le nom de famille et font hommage aux ancêtres. De plus, ce sont eux qui, traditionnellement, prennent soin de leurs parents vieillissants, alors qu’une fille s’occupe des parents de son mari.[4]

Dès lors, les couples chinois n’ont eu d’yeux que pour les bébés au masculin et ont délaissé les filles peu à peu. Étant donc conscient qu’ils ne pouvaient excéder le chiffre un, les chinois ont tout fait pour avoir des garçons et du même coup, ils ont tout fait pour ne pas avoir de filles. C’est à ce moment que l’avortement sélectif a émergé, vers 1985[5], avec l’échographie. Bien que illégaux, les chinois adoptaient des services privés, tel que certaines cliniques, qui offraient la possibilité de déterminer le sexe du fœtus, pour ensuite s’en débarrasser si par malchance il était Bu hao[6], ce qui veut dire en chinois : « Pas bon ou pas en bonne santé ».[7]

Le problème ne s’arrête pas là, puisque l’avortement sélectif n’était pas gratuit, certains couples préféraient mettre au monde « leur malheur » pour ensuite faire le choix de l’abandonner dans une gare, sur un pont, une route ou à l’entrée d’un orphelinat.[8] Preuve que les petites princesses ne rayonnent pas autant que les petits princes dans le cœur et dans la mentalité chinoise, quatre-vingt-quinze pour cent des orphelins sont des orphelines.[9]

Ainsi, en engendrant cette politique pour ralentir le nombre de naissances, la Chine a encouragé cette pensée malsaine vis-à-vis ces demoiselles qui ne sont plus de ce monde ou simplement plus de son monde. En « supprimant » donc cette problématique démographique, le gouvernement en a créé une autre, soit le déséquilibre des sexes.

Ce déséquilibre se compte donc à présent, soit par la « petitesse » des chiffres de certaines statistiques. Tout d’abord, on comptait, en 2005, 12,8 millions de garçons de plus que de filles chez les moins de neuf ans[10]. De plus, on dit que dans 15 ans, de 30 à 40 millions de jeunes hommes seront incapables de trouver une épouse[11]. Puis, pour 100 naissances de filles en 2000, on compte 117 naissances de garçons, jusqu’à 135 dans le sud du pays![12] Voilà donc des chiffres plus qu’alarmant qui démontrent, noir sur blanc, la pénurie de filles que subit la Chine.



[1]. UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE, Chine : Chronologie depuis 1949.
[2]. En 1980, la politique de l’enfant unique concernait les couples vivant en ville et en campagne, mais la possibilité d’en avoir un deuxième était possible dans des circonstances particulières. Par contre, les minorités ethniques pouvaient avoir de deux à trois enfants. Au milieu des années 80, il était possible pour les habitants de campagne d’avoir un deuxième enfant si le premier était une fille.
[3]. Les guillemets sont utilisés pour montrer une ironie de ma part.
[4]. S. DOUCET, « Mon bébé chinois », p. 128.
[5]. É. MARCHAND, La Chine cherche ses filles, p. 42.
[6]. Terme chinois utilisé comme code signifiant que c’est une fille.
[7]. É. MARCHAND, La Chine cherche ses filles, p. 44.
[8]. S. DOUCET, « Mon bébé chinois », p. 128.
[9]. Ibid.
[10]. É. MARCHAND, La Chine cherche ses filles, p. 42.
[11]. Ibid.
[12]. Ibid.

Centre de recherche et d'élevage de pandas géants

Les pandas géants sont probablement les animaux les plus beaux et douillets au regard que j’ai pu voir dans ma vie. C’est sûrement à cause de son air mignon et attendrissant que je me suis laissée charmer peu à peu. Avec les années, je me suis penchée sur ce qu’il était et sur ce qu’il devenait. C’est là que j’ai réalisé l’ampleur de sa situation.

Le Centre de recherche et d'élevage des pandas géants est une organisation à but non lucratif qui est impliquée dans la recherche sur la faune, la reproduction en captivité, l'éducation de la conservation et le tourisme éducatif.[1] Déjà 110 pandas géants sont nés dans ce centre, 70 ont survécus et, à ce jour, 62 résident en ces lieux. Le profil de chaque panda géant est affiché sur leur site Internet avec une image adorable.

De plus, le panda est propre à la Chine puisqu’on ne le retrouve que dans ce pays. Cependant, il n’en reste qu’un millier à l’état sauvage. C’est pour cette raison que des mesures sévères ont été prises contre le braconnage de cette espèce.
[1] « Panda », Internet, http://www.panda.org.cn/english/us/1.htm, (8 mars 2008).

Fabriques de soie

La soie existe depuis des millénaires. Elle est portée, montrée, créée et enviée. Son chic apparent suit les moindres courbes et sculpte chaque détail du corps. J’aime ce qu’elle est pour sa fluidité, sa pureté et pour l’élégance qu’elle donne à ceux et celles qui savent bien la porter. En rapportant un peu de cette soie, j’apporterai un morceau de ma Chine, de ma douce Chine. Puis, il y aura tout le travail de ceux et celles qui auront mis des heures à produire ce chef-d’œuvre que je tenterai, tant bien que mal, de porter le plus dignement possible.

La soie a longtemps régné avec les plus grands et aujourd’hui, elle reste encore malgré le monde qui change. Elle est une gâterie pour nous et une douceur pour l’histoire.

Les fabriques de soie de Suzhou sont bien reconnues puisqu’elles sont une partie importante de son économie. La région est elle-même réputée pour sa soie depuis des milliers d’années. On peut retrouver dans les environs des vêtements, des foulards, des housses, des couettes, bref tout en pure soie.

Les jardins de Suzhou

Les jardins sont des merveilles de la nature créés par l’homme. Il suffit de trouver un agencement parfait pour créer une ambiance magique. Voilà ce que je veux retrouver en ces lieux. Je souhaite que mes yeux s’émerveillent et que les battements de mon cœur ralentissent pour que chaque seconde puisse transcender le temps.

Dans cette Chine où rien n’arrête, je prendrai une pause pour redécouvrir mon jardin secret. La beauté m’inspirera pour me donner un nouveau souffle de vie et la découverte de chaque petite particule de terre m’emplira d’un parfum exquis qui ne ressortira plus jamais. Le souvenir d’un bonheur complet s’ajoutera à mon périple haut en couleurs qui me suivra dès lors jusqu’à la toute fin.

Suzhou compte 11 jardins tous plus beaux les uns que les autres. Entre autre, il y a le Jardin du Couple Retraité, le Jardin de la Joie, le Jardin Attardez-vous, le Jardin du Maître des Filets et j’en passe. En Chine, les jardins optent plutôt pour un désordre qui rappelle la nature, la vraie. C’est donc en zigzag, avec un sol pas nécessairement plat et avec des lotus et des fougères qui poussent librement. Certains ont des pavillons avec une architecture qui les démarque et d’autres se penchent plutôt sur les effets d’intimité.

Huangpu

Naviguer sur le monde est une alternative pour découvrir la Chine. C’est un autre calme qui prend place dans mon esprit et une nouvelle brise qui m’envahit. Puis, je me dis : « Pourquoi se contenter de la terre quand on peut avoir plus? » Un tour en bateau donne un charme tout autre à la ville. Il dévoile des lieux cachés tout en gardant un certain mystère.

J’aime l’idée d’avoir un regard exclusif sur toutes choses et la possibilité d’en voir toujours plus ne m’effraie pas. Je veux aller capter l’image là où elle me touche. Je veux l’angle précis qui me bouleversera, car comme on dit : « Une image vaut mille mots. »

Le Huangpu, qui signifie la rivière de la rive jaune, permet d’observer Shanghai dans toute sa splendeur. D’un bord le Bundt, une avenue longeant la rivière, qui nous transporte au XIXe siècle avec ses immeubles néoclassiques et son Art déco. Puis de l’autre, c’est le Shanghai de notre ère avec tous ses gratte-ciel qui brillent de mille feux.

Musée d’art et d’histoire de Shanghai

Quoi de mieux pour découvrir l’histoire d’un pays que de visiter l’un de ses plus grands musées! Je ne veux surtout pas quitter la Chine sans avoir creuser pour mieux la connaître. Je veux vivre sur place des moments magiques, mais je veux aussi revenir avec des souvenirs et un nouveau savoir. Ouvrir mon esprit sur une nouvelle culture qui a traversé des millénaires sera aussi marquant que les instants passés là-bas. Ce sera une occasion de partager ce que j’ai vu et vécu, sans ignorer quelques faits qu’il soit.

Les musées sont de l’histoire en bouteille. Ils sont des centaines d’époques compressées afin de nous les donner par petites bouchées. Ils sont un avoir inestimable pour le monde, pour vous et pour moi.

Le Musée d’art et d’histoire de Shanghai possède 120 000 objets répartis dans 11 de ses galeries. Il a vu le jour en 1952 dans l’ancienne bâtisse d’un club de chevaux de course, puis il a déménagé en 1959 pour obtenir une véritable inauguration en 1996. On y retrouve du bronze ancien, de la céramique, des peintures, de la calligraphie, des sculptures, du jade, des pièces de monnaie, des objets d’art des périodes Ming et Qing de même que trois expositions temporaires qui se renouvellent sans cesse.

Pagode des Oies sauvages

La Grande Pagode des Oies sauvages m’inspire par le certain calme qui l’entoure. Puisqu’elle est retirée de la ville, l’effet obtenu sur moi sera possiblement une contemplation en toute quiétude. Ce sera un moment privilégié pour faire une petite mise au point sur le moment présent, car pour ma part, lorsque le silence m’entoure, il est toujours plus facile de m’entendre penser.

De plus, le fait qu’elle entraîne avec elle l’histoire d’une époque me touche beaucoup. Savoir et comprendre son chemin à travers le temps m’impressionne d’autant plus. D’ailleurs, son architecture est d’une simplicité saisissante. Cela ajoute beaucoup à sa beauté.

La Grande Pagode des Oies sauvages fut construite aux VIIe siècle après J.-C. afin d’abriter des manuscrits de textes bouddhiques et des statues de Bouddha. C’est Xuanzang, un grand voyageur et traducteur, qui les rapporta de l’Inde. Aujourd’hui, encore très bien conservée, elle reste un lieu saint pour un bon nombre de moines bouddhistes. De plus, son architecture n’est pas conventionnelle à celle des pagodes que l’on retrouve habituellement. C’est un autre point qui peut attirer les touristes. Puis, du haut de la Grande Pagode, il est possible d’avoir une vue à couper le souffle des paysages entourant la cité.

Rue des calligraphes et Forêt de Stèles

La calligraphie chinoise est belle et intrigante à la fois. Pourtant elle ne m’est pas inconnue. Dans ce pays occidental où je vis, j’ai vu à maintes reprises ces signes, ces lignes disposées d’une façon si artistique. Je ne sais pas ce qu’elles signifient, mais elles m’inspirent et peut-être encore plus en sachant que j’aurais peut-être su, dans une autre vie, écrire de cette manière, écrire mon histoire en mandarin. L’écriture est un art et j’aime l’art. J’ai déjà pris des cours de mandarin où j’apprenais à écrire quelques mots, mais cette langue est difficile. Il y a quelques années j’ai essayé de la comprendre, mais aujourd’hui je ne la saisis plus.

L’histoire d’un pays comme l’histoire d’une seconde peut se raconter, peut s’écrire. J’imagine que c’est pour cette raison que la calligraphie chinoise m’attire tant. Je veux toujours en savoir plus et là-bas, l’infini d’un moment est gravé et gardé.

La rue des calligraphes, située dans la ville de Xi’an, n’est là que pour le tourisme. Il reste que son apparence ancienne et très esthétique accroche l’intérêt dès le premier coup d’œil. Cette rue est parsemée de boutiques de pinceaux, de papiers de riz et de tous autres instruments utiles aux calligraphes.

Puis, il y a la Forêt de Stèles qui réside en cette rue enchanteresse. C’est là où plus d’un demi-million de mots, datant du IXe siècle, sont gravés pour nous plonger dans l’histoire du confucianisme. C’est une occasion en or d’apprécier l’évolution de cet art. Cette bibliothèque de la rue des calligraphes est celle qui représente le mieux ce chemin parcouru.

Cité interdite

La Cité interdite se situe au nord de la place Tian An Men. Ce sera donc une continuation de cet état d’esprit. Par contre, je présume que plus j’entrerai dans la Chine, plus mes sentiments se renforceront et plus je me laisserai aller dans cet habitat inexploré. Je souhaite de tout mon cœur profiter de ces parcelles de moments et réaliser la chance que j’ai d’être là, mais aussi et surtout le fait que la Chine fut un temps mon pays. Je n’ai pas de trou à combler avec ce voyage, seulement une expérience de vie à vivre et probablement une identité à refaçonner.

La Cité interdite, ou plus communément appelée l’Ancien Palais, se nomme de cette façon puisqu’elle a été interdite aux gens du peuple pendant près d’un demi-millénaire. C’est là qu’on retrouve le Palais impérial qui comprend exactement 9999 pièces. Cependant, la visite de ce complexe architectural ne se limite pas qu’à un seul bâtiment. Elle est divisée en maintes parties, par exemple : la Salle de l’Harmonie Suprême, la Salle de l’Harmonie Parfaite, la Salle de l’Harmonie Préservée, la Salle de la Gloire Littéraire, la Salle des Prouesses Militaires et la liste est encore longue. La Cité interdite est entourée de nombreux jardins impériaux et de parcs, comme les parcs Bahai et Jing Shan. Ceux-ci sont d’une beauté hors pair et sont privilégiés des Pékinois.

Place Tian An Men

J’ai l’impression que la place Tian An Men sera pour moi le lieu où je constaterai vraiment où je suis. Je me connais assez bien pour croire que son ampleur viendra me chercher au plus profond de moi. J’absorberai sa grandeur, son espace, son énergie et contemplerai de mes petits yeux ce nouvel univers. J’imagine à l’instant l’effet de vide qui m’emplira l’esprit pour laisser place à une sérénité inconnue. Serai-je moi à ce moment précis ou deviendrai-je quelqu’un d’autre? Loin de là l’idée d’une double personnalité, mais bien celle d’une évolution soudaine de celle que je serai. Cette place sera l’une des nombreuses étapes de mon parcours, et j’espère bien qu’elle sera celle qui m’éveillera et me dira : « Tu y es arrivée! »

Immense place au centre même de Beijing, la place Tian An Men, ou place de la Porte de la Paix céleste, attire la plupart des touristes par son étendue imposante. C’est à cet endroit même que Mao Zedong a annoncé l’arrivée de la République populaire de Chine , moment important dans ce pays. On y retrouve des musées, le mausolée du président Mao, la Porte de la Paix céleste et même des cerfs-volants. De quoi s’occuper un bon moment!

La Muraille

Le site touristique probablement le plus visité dans ce pays, la Muraille de Chine a vraiment tout pour m’impressionner! Je ne me vois pas aller là-bas sans aller jeter un coup d’œil à cette splendeur mondiale. Le site ne vient pas me chercher personnellement dans mon parcours de vie, mais il reste un point incontournable lors de ma rencontre avec la Chine! Elle est imposante. Marquée par le temps, elle a survécu aux révolutions et aux envahissements. Elle est l’accomplissement de millions d’heures de travail sur des dizaines de décennies. C’est de l’acharnement et du courage purs. La Muraille n’est pas seulement belle pour les yeux, elle souligne l’intelligence humaine. J’attends impatiemment le moment où je poserai mes pieds sur cette œuvre magistrale!

Bâtie afin de protéger la Chine de l’envahissement par la Mongolie, la Muraille est terminée par l’empereur Qin Shin Huang[1] qui reprend le travail de l’empereur Xuandi débuté au IXème siècle avant J.-C. Son but est de garder ses six nouveaux États loin du danger. Au fil des siècles, la Muraille s’impose de plus en plus par sa grandeur et l’histoire qu’elle emporte avec elle la rend encore plus spectaculaire. Les vies qu’elle a prises et le travail qu’elle a amené font d’elle une défense hors pair. Ce n’est pas pour rien qu’elle fait partie des sept merveilles du monde!

[1] Dynastie des Qin (221-207 av. J.-C.)

Moi et la Chine

Bienvenue sur mon blog,

Je vous ouvrirai donc mon cœur pour un projet qui vient profondément me chercher. J’ai une envie et un intérêt indescriptibles pour ce pays qui a déjà été le mien : la Chine. Je suis en quelque sorte : « À la poursuite d’un rêve… À la poursuite d’une vie».

Pour bien apprécier le contenu qui suivra, il faut aller à la base de tout, c'est-à-dire : moi et la Chine. J’imagine mal ma rencontre avec ce pays. J’ai une crainte, celle que l’on ressent face à l’inconnu. Et même si elle est tout à fait normale, cette crainte est, de mon point de vue, assez déstabilisante. J’ai peur de ce qui arrivera ou de ce qui n’arrivera pas et de ma réaction. J’ai peur, tout simplement. J’ai peur, car il arrive tellement d’évènements dans une vie pour changer ne serait-ce qu’un brin de pensée ou d’espoir qu’il m’est quasi nécessaire de m’inquiéter et de vouloir m’inquiéter. La vie ne m’a pas toujours donné ce que je voulais, mais je suis là aujourd’hui et je crois que c’est le plus important. Les mille et un scénarios que je me suis imaginée ne feront probablement jamais partie de ma réalité. Ils resteront des rêves comme à l’habitude, mais j’ai réellement espoir, cette fois-ci, que le destin ou la vie me surprendra. Comment peut-on laisser une occasion si exceptionnelle arriver sans y ajouter une parcelle de magie?

Je suis jeune et ma perception de la vie l'est aussi, mais je crois fermement qu’elle peut apporter quelque chose à ce parcours. Je crois que si la vie ne rend pas ce voyage le voyage de ma vie, je le prendrai en main pour qu’il devienne un moment dans mon existence ancré à jamais en moi. Je ferai tout pour que cette rencontre bouleverse celle que je serai et bâtisse celle que je deviendrai.

La quête que je suis en train de faire est une des étapes qui m’aidera à parvenir à cet infime instant de bonheur. Je me prépare peu à peu afin de mettre toutes les chances de mon côté pour vivre la Chine à « sang » pour « sang ».