mardi 4 novembre 2008

Rue des calligraphes et Forêt de Stèles

La calligraphie chinoise est belle et intrigante à la fois. Pourtant elle ne m’est pas inconnue. Dans ce pays occidental où je vis, j’ai vu à maintes reprises ces signes, ces lignes disposées d’une façon si artistique. Je ne sais pas ce qu’elles signifient, mais elles m’inspirent et peut-être encore plus en sachant que j’aurais peut-être su, dans une autre vie, écrire de cette manière, écrire mon histoire en mandarin. L’écriture est un art et j’aime l’art. J’ai déjà pris des cours de mandarin où j’apprenais à écrire quelques mots, mais cette langue est difficile. Il y a quelques années j’ai essayé de la comprendre, mais aujourd’hui je ne la saisis plus.

L’histoire d’un pays comme l’histoire d’une seconde peut se raconter, peut s’écrire. J’imagine que c’est pour cette raison que la calligraphie chinoise m’attire tant. Je veux toujours en savoir plus et là-bas, l’infini d’un moment est gravé et gardé.

La rue des calligraphes, située dans la ville de Xi’an, n’est là que pour le tourisme. Il reste que son apparence ancienne et très esthétique accroche l’intérêt dès le premier coup d’œil. Cette rue est parsemée de boutiques de pinceaux, de papiers de riz et de tous autres instruments utiles aux calligraphes.

Puis, il y a la Forêt de Stèles qui réside en cette rue enchanteresse. C’est là où plus d’un demi-million de mots, datant du IXe siècle, sont gravés pour nous plonger dans l’histoire du confucianisme. C’est une occasion en or d’apprécier l’évolution de cet art. Cette bibliothèque de la rue des calligraphes est celle qui représente le mieux ce chemin parcouru.

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